Une nuit caline, melodie oubliée, trompeuse soirée qui s'echappe d'une voix maline. Un cachet pour oublier, une cuilliere a café pour ne plus pleurer et deja des remords viennent me hanter.

Comment fais tu pour ne pas rougir ? D'un geste de la main, une carresses annodine, sans le moindre chagrin ma plume joue la coquine.Je n'ai point de colere a t'exprimer. Ma chimere me vient d'un lointain paysage. Un monde irréalisable peuplé de mirages. Je n'ose t'offrir ce témoignage. Par la force de mes mots, je lis sur ton visage, le cauchemard de mes maux. Comme une vipere sans nuages, tu as piqué tout ce qui est beau. Ton poison c'est rependu doucement, ne laissant point de chance a ma raison, la deshabillant de toutes vertues, je me suis trouvé nu. Ensemble nous aurions pus traverser les monts, conquerir les oceans, je t'aurais proclamé reine des songes. Au lieu de cela, tes mains se sont ouvertes aux mensonges, ton sourire a dévoré mes conquetes et deja mon sentiment de séduir s'en allait mourir. Ton influence dangereuse, pernicieuse au dela de ma créance, melangé ma douceur a ton horreur etait une belle erreur.

Ne trouve tu pâs ce monde injuste ? Prendre ma passion comme un vulgaire torchon, la déchirer, l'enserrer de ta cruelle prison. Pauvre petite vipere, ton sang n'a guere de valeur, encore moin de saveurs lorsque tes yeux viennent ensorceler mon cœur. Je revais te rendre heureuse, te bercer de mes joues honnereuses. Tromperie, puis boulémie. Mon amour c'est habitué a disparaître, je ne sais ou, quelques part dans l'ignorance. Ta poussiere d'ange n'est que démence dans les yeux d'un fou. Je sens le sommeil m'enlever, ma tendre délivrance vient me chercher. De mes reves que tu as volés, tu ne mérite point de souffrance, a mes sens qui se sont brisés, ton chatiment le plus désiré est celui qu'on nomme humilité. Cette offrande qui me vient de ton absence. Sans indulgence, humble et respecté, je te donne le droit de me regarder une derniere fois....Indifference...voilà ce que je te dois !